top of page
Rechercher
Photo du rédacteurVéronique Martel

5 astuces pour cultiver l'autocompassion

L’autocompassion : une clé pour une vie plus épanouie

Dans un monde dans lequel la performance et l’image sont souvent valorisées, il est facile d’être dur envers soi-même. Pourtant, c’est un sujet amplement discuté. Alors pourquoi est-ce encore si présent ? Cultiver l’autocompassion pourrait bien être la clé pour vivre une vie plus équilibrée et épanouie. Qu’est-ce que l’autocompassion exactement, et pourquoi est-elle si importante ?


Qu’est-ce que l’autocompassion ?

L’autocompassion, selon la chercheuse Kristin Neff, repose sur trois piliers :

  1. La bienveillance envers soi-même : se traiter avec gentillesse plutôt qu’avec critique.

  2. L’humanité partagée : reconnaître que l’imperfection fait partie de la condition humaine.

  3. La pleine conscience : accueillir ses émotions sans les juger ni les ignorer.

En d'autres termes, l’autocompassion, c’est nous accorder à nous-mêmes autant de gentillesse que nous en offririons aux autres. En plus de favoriser une meilleure santé mentale, cette pratique nous permet de mener une vie plus épanouie. Lorsque nous faisons preuve d’autocompassion, notre bien-être et notre aptitude à faire face aux défis de la vie s’améliorent. 


Un parallèle avec la Compassion

Il est intéressant de noter que l’autocompassion est souvent comparée à la compassion envers autrui. Lorsqu’un proche traverse une période difficile, nous faisons preuve d’empathie, de patience et d’encouragement. Pourtant, nous avons tendance à nous juger beaucoup plus sévèrement dans des situations similaires. En adoptant une approche plus compatissante envers nous-mêmes, tout en restant conscients de nos émotions dans le moment présent, nous pouvons mieux répondre à nos propres besoins émotionnels et renforcer notre capacité à être compatissant envers les autres.


Autocompassion, Amour de soi et égo

Il est essentiel de distinguer l’autocompassion de l’amour-propre et de l’égo. L’amour de soi implique d’accepter et d’apprécier qui nous sommes, tandis que l’égo peut parfois mener à une estime de soi exagérée ou défensive. L’autocompassion, quant à elle, repose sur la reconnaissance de nos faiblesses sans jugement. Elle favorise une relation saine avec soi-même, sans tomber dans l’autosuffisance ou l’arrogance. En cultivant cet amour bienveillant envers soi, on développe une base solide pour des relations harmonieuses et authentiques avec les autres.


Pourquoi est-ce plus facile d’être négatif ?

Il est souvent plus facile de se laisser influencer négativement que positivement en raison de plusieurs facteurs. Le biais de négativité, par exemple, fait que notre cerveau est câblé pour détecter et réagir davantage aux menaces et aux informations négatives afin d’assurer notre survie. Cependant, nous ne sommes plus au temps des Mammouths À l’ère d’aujourd’hui, ce mécanisme nous incite à accorder plus d’attention aux critiques qu’aux compliments et les mauvaises nouvelles attirent plus souvent notre attention que les bonnes. L’effet de groupe et le sentiment d’appartenance influencent également nos comportements par peur de décevoir. Comme la contagion émotionnelle qui se propage dans un groupe, amplifiant leur impact au fur et à mesure de l’échange entre eux. Qui n’a pas été influencé négativement par une personne en colère contre une autre ? Ce qui occasionne, à mon sens, le plus de négativités est le manque d’amour de soi. Lorsque nous doutons de notre propre valeur (estime) ou que notre capacité à réussir (confiance), nous sommes plus réceptifs aux messages négatifs qui confirment nos peurs et nos insécurités. Ce qui peut facilement nourrir nos dialogues intérieurs autocritiques, renforçant ainsi des « patterns » de pensées destructrices.


Transmettre l’auto-Compassion aux enfants

L’autocompassion est une compétence précieuse qui peut être transmise aux enfants dès leur plus jeune âge. Comme parents, nous pouvons enseigner cette pratique par l’exemple, en montrant de la bienveillance envers nous-mêmes dans les moments difficiles. Les enfants observent et imitent nos comportements, ce qui leur permet d’apprendre à réguler leurs propres émotions avec douceur et compréhension.

De plus, des dialogues ouverts au sein de la famille sur l’importance de l’acceptation de soi et de l’empathie peuvent renforcer cette compétence. En encourageant les enfants à exprimer leurs émotions et à se parler avec gentillesse, nous les aidons à bâtir une base émotionnelle solide pour l’avenir. Cultiver l’autocompassion en famille, tout en pratiquant la pleine conscience dans le moment présent, contribue à créer un environnement où chacun se sent valorisé, écouté et soutenu.

Ce qui contribue à faire évoluer l’intelligence émotionnelle. En développant l’autocompassion, nous apprenons à accueillir nos émotions avec bienveillance, ce qui favorise une meilleure régulation émotionnelle. Cela nous permet de réagir avec plus de calme et de clarté dans des situations stressantes ou conflictuelles. De plus, une meilleure connaissance de soi renforce notre empathie et nos compétences sociales, des éléments essentiels de l’intelligence émotionnelle.


Comment cultiver l’autocompassion ?

  1. Remplacez l’autocritique par des paroles encourageantes : écoutez votre voix intérieure. Est-elle encourageante ou excessivement critique ? Remplacez les pensées nuisibles, comme « Je ne devrais pas me sentir de cette façon » par des pensées plus aidantes, comme « N’importe qui ressentirait de la déception dans cette situation ».

  2. Pratiquez la pleine conscience : prenez un moment pour reconnaître vos sentiments sans les juger. Essayez des exercices de respiration ou des méditations guidées pour rester ancrées dans le moment présent.

  3. Acceptez votre humanité : rappelez-vous que tout le monde fait face à des défis et des erreurs. Vous n'êtes pas seul.

  4. Tenez un journal de gratitude : notez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant chaque jour, y compris vos propres efforts et réussites.

  5. Prenez soin de vous : faites des activités qui vous ressourcent, comme une journée au spa, écrire dans un journal ou cuisiner votre plat préféré.


Pourquoi pratiquer l’autocompassion ?

Des études ont montré que l’autocompassion est liée à un meilleur bien-être mental, à une plus grande résilience face au stress et à une plus forte motivation à s’améliorer. Contrairement à ce que certains peuvent penser, se traiter avec bienveillance ne signifie pas être complaisant. En fait, cela nous aide à apprendre de nos erreurs sans tomber dans la honte ou la culpabilité excessive.


Pratiquer l’autocompassion n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une force puissante qui favorise la croissance personnelle et émotionnelle. En prenant soin de vous avec gentillesse et compréhension, et en restant présent à vos émotions, vous serez mieux à même de surmonter les obstacles et de vous faire confiance. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?



Je suis Véronique Martel 💜💫

Naturothérapeute praticienne hypnose HYCIE

Praticienne Access Bars



1 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page